Les océans actuels recouvrent près de 71% de la superficie du globe terrestre.


En 1715 Edmond Halley expose sa théorie : le sel et les autres minéraux contenus dans la mer y sont apportés par les fleuves et les rivières, résultat de la dissolution des roches par érosion et lessivage. La salinité moyenne des océans est stable et est comprise entre 30 et 40 pour mille selon les endroits. En Atlantique Nord la salinité est de 35 pour mille. L’eau de mer est donc une solution d’eau contenant de nombreuses substances dont la plupart sont à l’état de traces (oligo-éléments). Six éléments majeurs représentent à eux seuls plus de 99% de la composition de ce milieu.
Parmi les minéraux principaux : sodium, chlore sous forme de chlorure.

William Dittmar, chimiste allemand (1833-1892) a étudié la composition de l’eau de mer et en a tiré des conclusions connues sous le nom de « Loi de Dittmar », principe selon lequel les proportions des constituants de l’eau de mer sont quasi-constantes sous toutes les latitudes.

Ainsi l’eau de mer peut être décrite comme une solution d’ions de onze éléments principaux dissous dans l’eau : à savoir, par ordre décroissant d’importance : chlorure, sodium, sulfate, magnésium , calcium, potassium, bicarbonate, bromure, acide borique, carbonate et fluorure. Cette loi de Dittmar permet ainsi de calculer la salinité de l’eau de mer en mesurant la concentration d’un seul de ces constituants.

Le pH varie entre 7,5 et 8,4, pour une moyenne de l’ordre de 8,2.

L’eau de mer est le milieu dans lequel est apparue la vie. René QUINTON (1866-1925) a mis en évidence une similitude entre l’eau de mer et le plasma sanguin, ce qui nous renvoie à notre origine marine.

Pour ceux qui disposent d’un microscope, il est fascinant d’observer une goutte d’eau de mer et d’y découvrir et observer un grand nombre d’organismes végétaux ou animaux : bactéries, micro-algues, protozoaires, œufs ou larves (stades précoces d’animaux marins juste après leur éclosion dans le milieu).

La mer est l’habitat de ces organismes qui s’y développent, colonisant la colonne d’eau ou se fixant sur le substrat, telles les macro-algues.

La mer est un milieu vivant, riche, mais aussi fragile qu’il est indispensable d’appréhender grâce à une approche globale afin d’agir avec pertinence pour mieux la préserver.

 

Photo © Guillaume Gesret

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